Babouche et poutine
Une aventure dans le grand nord canadien, découverte du catamaran Babouche, qui brave les glaces hivernales du pays et prépare la grande traversée. Pour connaître l'expédition et rêver avec les aventuriers, il faut voir leur site Internet !
Après quelques bières, des "Boréales" bien québécoises pour soutenir l'expédition de Babouche, et surtout, pour bien finir la soirée en bons montréalais, il fallait au moins une petite poutine, au mythique restaurant la Banquise. Situé rue Rachel, presque en face du bar les Pas sages, la Banquise est connue de tous les fêtards de Montréal. Sa spécialité ? 24 heures sur 24, le restaurant prépare avec amour de délicieuses et uniques poutines*.
Arrivés vers 22h (c'est tôt pour la Banquise), nous faisions presque l'ouverture avec quelques autres affamés. Une demi-heure plus tard, le restaurant était bondé et ne prévoyait de se vider qu'aux petites heures du matin, malgré la tempête qui avait sévi ce jour-là. Essai audacieux avec la poutine "Obélix", intégrant au plat traditionnel, de la viande fumée (autre spécialité montréalaise). Malgré l'importance de l'assiette déposée sur la table, tout a été avalé sans effort ! Jamais je n'y aurais cru, ni non plus à la possibilité de trouver quelque finesse dans un tel mets !
* Poutine, au Québec n'évoque pas d'abord un chef d'état, mais plutôt un plat du pays. Composé de frites, de "crottes de fromage" et de sauce brune, le mélange explosif câle les apétits les plus féroces. Mais, pour ne pas être dégouté par le plat, ni léger ni fin, il est vrai, mieux vaut sélectionner attentivement le restaurant oû l'on y goûtera pour la 1e fois !