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    petit sejour français, après le retour

    Arrivée à Paris, après un vol bruyant sur Air Transat (pas très conseillé) et des hôtesses moins aimables les unes que les autres. Débarquement rue du Luxembourg et tour obligatoire pour découvrir un trésor de petite nièce âgée de trois mois.
    24 heures de répis à peine et après quelques endormissements incontrôlables au milieu du fromage, au moment du café etc. re-décollage pour la Bretagne, Tressaint. Recueillement familial dans des paysages et un calme propices à la méditation, chaleur printanière stupéfiante pour la Canadienne que je suis devenue...
    La route entre Dinan et Paris me semble longue, et stressante. On ne cesse plus de doubler ou de se faire doubler, on roule pas mal, et pourtant, on dirait que ça n'avance jamais assez.

    C'est un sacré contraste avec le Québec !
    Lorsqu'au Québec, on roule à 100 km sur l'autoroute, on a l'impression de foncer. On ne double pas énormément non plus. Il n'y a que 2 files sur l'autoroute québécoise...
    En région parisienne, et en France en général, à 100km, on a l'impression de se traîner comme un escargot. On ne va jamais assez vite, et si on respecte les vitesses en vigueur (parfois 70 ou 90 km) on se prend pour une tortue. Mais voilà, on ne connait pas bien l'emplacement des radars, et pile au moment où l'accélérateur reprend le pouvoir, on aperçoit, mais sans être complètement sûre qu'on n'a pas rêvée, un flash comme si on nous avait pris en photo. M... j'ai oublié de sourire.... Pas de chance, la limite était à 70 km et moi je roulais à 80... Les autres, eux, m'avaient dépassé depuis longtemps (plus près du 120 que du 90 !)

    Retour à Paris, le temps s'accélère et défile, les rendez-vous pour essayer d'apercevoir quelques amis s'enchaînent comme s'il s'agissait d'affaires. Et, le temps de retrouver tous ces amis cède trop vite la place au regret de ne pas pouvoir prolonger les échanges.
    Baptême de la petite dernière, sage dans l'Eglise froide de la Toussaint. Les petits neveux sont d'une sagesse pleine de grâce. Retrouvailles chaleureuses avec les amis et la famille et dégustations de champagnes exquis. Fin de journée, embrassades dans les dragées. Et pour finir doucement, passer au cimetière, vérifier que tout est en ordre et se recueillir un moment dans la pénombre où seule la lune éclaire. Même si la nuit est tombée tôt, il n'est pas encore tard, pas assez pour manquer la séance de cinéma et voir "Prête moi ta main" (voir résumé en date du 1er novembre).

    C'est intense, Paris ne me séduit guère avec le stress ambulant et l'impossibilité d'y circuler calmement en voiture (traffic, pluie, travaux, nouveaux sens interdits en pagaille), bref, la fluidité de Montréal me manque ! Mais Paris est majestueuse et le canal St Martin comme les ponts qui enjambent la Seine ont un charme unique.

    Dommage, c'est déjà le dernier jour. Attraper au vol quelques souvenirs de ce séjour, en plus des cafés, restos et conversations avec les amis et la famille. Un peu d'amertume mais la joie de rentrer pour prendre de nouvelles responsabilités pour une cause qui me tient à coeur, et qui, hélas, nous concerne tous maintenant, le cancer...

    Pour le tout dernier soir, un sujet d'actualité, le BLOGUE ! Conversation qui m'a confrontée à une vraie résistance et à des réfractaires dont je n'ai, finalement, jamais bien pu comprendre les critiques...

    Autres sujets brûlants de ce dîner-souper dans la rue St Georges, l'amitié, ou encore, la lutte pour préserver un environnement vivable pour l'homme est-il choquant alors que des êtres humains meurent chaque jour ?

    Je vous invite à réagir sur ces sujets et j'aimerais publier directement sur le blogue vos commentaires. Les pages suivantes sont donc pour vous !

    Merci.

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    Prête-moi ta main

    Que de rires ! La bande-annonce, pour une fois, ne permet pas d'être déçu par le film. Certes, c'est une comédie, de surcroît, romantique - comme on dit maintenant, même en France-. Mais l'histoire, réalisée par Eric Lartigau rebondit bien, on se délecte de la vie de famille à peine caricaturée, et du naturel impeccable des acteurs.

    L'histoire en 2 mots ? Luis est le seul fils d'une famille régie par les femmes (sa mère et ses 5 soeurs), surtout depuis la mort de son père. Il a un peu plus que 40 ans, travaille fort et est une sorte de Don Juan célibataire et ravi de sa situation. Mais sa famille matriarcale en décide autrement, il faut marrier le "petit". Et je vous laisse regarder la bande-annonce qui en dit un peu plus encore.