Étonnant de voir de loin l'agitation politique qui enfle en France et parmi les français. Surtout lorsqu'on compare avec le comportement des québécois à l'occasion de leurs propres élections, il y a moins d'un mois. Un point commun cependant : une majorité d'indécis, dont je ne peux cacher en être. Plus philosophes ou plus indifférents, plus civilisés ou plus mous ? Depuis à peine plus d'un an, deux élections majeures ont été vécues (élections du premier ministre du Canada en janvier 2006 et plus récemment, élections du premier ministre du Québec, mars 2007) mais pas de fièvre délirante comme celle qui semble actuellement s'emparer de l'Hexagone.
Et pourtant, le sort du pays, de la société, de son économie, de ses relations internationales étaient également en jeu ici au Québec... Pas de conclusion, juste un constat sur l'approche politique, le sentiment d'appartenance et l'engagement.
Cela dit, lorsqu'on navigue dans la blogosphère ou qu'on se promène de journal en journal sur Internet, impossible de ne pas être happé soit même par la tornade politique qui sévit en France !