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    Les crocs envahissent la ville

    Nouveauté à la sauce québécoise, la nouvelle génération des "méduses", les sandales de plage en plastique qu'on mettait enfant, vient d'envahir les boutiques de Montréal. Et surtout, accaparent de plus en plus de pieds au Canada, et aux Etats-Unis, jusque chez les stars ! Je les ai vu se balader à Toronto et à Montréal, et même dans la Bibliothèque nationale !
    Les crocs, ce sont donc d'horribles sandales, mi-sabots, mi-méduses, en plastique vif de toutes les couleurs, avec des trous pour que le pied respire etc etc. Bref, inesthétique à souhait, mais très confortable dit l'article.
    Mardi dernier, le 4 juillet, Le Devoir publiait en Une un article fort élogieux sur les crocs, que vous trouverez ici :
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    Québec offre au monde les sandales de l'été
    Une entreprise de Québec fabrique des chaussures d'été qui font sensation

    Isabelle Porter
    Édition du mardi 4 juillet 2006

    Québec -- Dans un numéro récent du magazine à potins Star, la vedette de Desperate Housewives, Teri Hatcher est photographiée dans de grosses sandales de plastique vertes qu'on dit très hot par les temps qui courent. Tout le monde les connaît, mais ce que l'on ignore, c'est qu'elles sont fabriquées à Québec.


    «Teri Hatcher, Adam Sandler et même Don Cherry en portent. Les gens les reconnaissent, mais ils ne savent pas que c'est fait ici et que ça a été inventé ici», lance fièrement Andrew Reddyhoff, le président de la compagnie sise dans un parc industriel de la basse-ville.

    Dans les bureaux de Créations Foam, presque tous les employés les portent. «Squich, squich, squich», entend-on dans les corridors. La vice-présidente et conjointe de M. Reddyhoff, Marie Claude de Billy, a opté pour la version turquoise. C'est celle qu'elle nous fait essayer, lors de notre arrivée.

    Créées pour les amateurs de bateau, les sandales ont été baptisées «crocs» en référence aux crocodiles. Mais, contrairement à ces rusés prédateurs, on les voit venir de loin... Outre leurs couleurs voyantes, ces sandales massives frappent par leur légèreté. Les adeptes apprécient aussi qu'elles soient

    antimicrobiennes, résistantes aux odeurs, antidérapantes, flottantes et ne laissent pas de marques sur les parquets.

    «C'est une matière unique au monde», explique Mme de Billy. «Nous avons importé une technique d'Italie de moulage par injection.» On produit ces souliers comme on fait cuire un gâteau en moulant la substance plastique dans un four. «On a utilisé la technique pour développer toutes sortes d'usages : des souliers, mais aussi des oreillers pour les spas, des sièges de kayaks. C'est toujours la même matière légère et imperméable.»


    Cette véritable potion magique permet en outre à la compagnie québécoise de s'imposer dans un secteur en déclin ici. «Le problème avec les souliers en général, c'est que ça prend beaucoup de main-d'oeuvre», fait remarquer M. Reddyhoff. «Il faut coudre, couper, coller les semelles. Mais, avec notre technique, ça sort du four en une pièce. Il ne reste qu'à ajouter la courroie, et la sandale est prête.»


    De quoi concurrencer les Chinois


    M. Reddyhoff travaillait pour une entreprise américaine dans le secteur des plastiques quand il est entré en contact avec la technologie, en 1989. «Je me suis dit que c'était super. C'était bon pour l'environnement et ça ne nécessitait pas beaucoup de main-d'oeuvre. On n'avait pas besoin de déménager en Chine», s'est dit alors cet Anglais affable originaire de la région d'Oxford.

    Or son patron de l'époque ne voulait pas investir dans la trouvaille. M. Reddyhoff et Mme de Billy se sont donc lancés seuls dans l'aventure. «Nous avons décidé de fonder une entreprise à deux», raconte Mme de Billy. «Et, étant donné que ma famille était ici, on est venus s'installer à Québec.»

    L'entreprise est fondée en 1995. Le couple développe le produit à petits pas avec des subventions d'aide au démarrage. La création de la sandale va tout changer. Ces cinq dernières années, l'expansion a été fulgurante. Les Crocs ont été consacrées marque de l'année par le magazine américain Footwear News, en 2005, et les honneurs se multiplient.

    Un succès en partie attribuable à l'association de Créations Foam avec des investisseurs américains. Après s'être engagés dans la mise en marché des sandales en 2001, ces derniers ont acquis la compagnie en 2004 et fondé la société Crocs qui est basée au Colorado, précise M. Reddyhoff. «Ça a été très bon pour nous, ça nous a notamment permis d'être cotés en Bourse.»

    Comme des petits pains

    Les affaires vont bien. Les sandales se vendent comme des petits pains, et l'entreprise se prépare à lancer une nouvelle marque de bottes d'hiver pour enfants. «On a commencé à 5000 pieds carrés, il y a onze ans. Aujourd'hui, notre usine en fait 110 000 et on continue de grandir !», se réjouit Mme de Billy. Le nombre d'employés est passé de 50 à 500, et on recrute encore.

    Enfin, dans une ville réputée difficile pour les immigrants qui cherchent du travail, Créations Foam joue un rôle très constructif. Le tiers des employés sont de jeunes immigrants de plus de 32 nationalités différentes, précise M. Reddyhoff. «C'est le fun, ces jours-ci avec la Coupe du monde de soccer, presque tous les pays sont représentés dans l'usine. Disons qu'on en entend beaucoup parler !»

    Collaboratrice du Devoir

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    La robe de Québec

    Depuis le début de la semaine, on ne parle que de mode au Québec ! Si l'on en croit la presse, quotidiens, télévision et radio, se sont passés le mot pour concentrer leur verve sur la pointilleuse question de la mode. Ça a dû commencer par la publication d'une photographie de Madame Boucher, la mairesse de la ville de Québec, devant la tour Eiffel. Elle était affublée d'une robe digne des plus grands cirques de la planète, et les journaux québécois, surtout le Journal de Québec et celui de Montréal ont ouvert les hostilités en publiant le portrait. Repris partout, ces images ont même suscité la polémique : la robe était signée de Lacroix, un grand couturier pas très québécois. Et dans une contrée où on apprend tout petit que le local doit toujours primer sur l'international, en plus du choix esthétique (peu flatteur), la critique a viré vers le choix d'une garde-robe qui n'honorait pas les couturiers du Québec (entendu à la télévision, dans les nouvelles) !

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    Encore du klaxon

    Encore quelques débordements en perspective à Montréal puisque les italiens viennent de gagner un match contre les allemands. Certains doivent déjà regretter cette victoire et risquent d'en avoir encore une fois, plein les oreilles. Comme j'habite à côté du quartier "petite Italie", j'entends et je vois passer en trombe tous les véhicules qui klaxonnent pour fêter la victoire de leur équipe. Il pleut mais ça ne les empêche pas de garder grandes ouvertes les fenêtres de leurs caisses emballées de drapeaux.

    Ronald King, un journaliste sportif écrivait hier dans La Presse, qu'il n'en pouvait plus de ces manifestations de joie des montréalais brésiliens, portugais ou italiens. Chaque but était signalé d'une volée de klaxon ! Il s'est même franchement réjouis de la défaite brésilienne, seul moyen de "clouer le bec" des amateurs trop bruyants à son goût. Il a en revanche nettement préféré l'attitude des français.
    (Dès que j'aurais retrouvé l'article, je l'afficherai).