Fier d'être français : un véritable coup de gueule lancé par Max Gallo, un français d'origine italienne.
Exagéré, passionné, emporté. Le livre nous offre une sacrée leçon d'amour et de respect pour la patrie qui a accueilli la famille de l'auteur. Peu de nuance dans le ton, contrairement à la plupart de ses apparitions télévisées.
Max Gallo veut en finir avec ceux qui fustigent la France et la culpabilise éternellement. Il crie le respect, et on écoute, on se délecte de son érudition, et on y prend goût. Finalement, on a envie aussi d'affirmer avec lui qu'on est fier d'être français !

Peut-être que mon "expatriation" n'y est pas étrangère... C'est un fait : avoir quitté le pays n'a fait qu'accroître mon sentiment d'appartenance et la fierté que j'éprouve quant à mes origines.
Et c'est vrai, malheureusement, que c'est un sentiment bien peu répandu en France. Quel contraste avec le Québec, cet autre pays francophone. Les québécois sont si fiers, si prompts à mettre en avant la province, leurs origines, leur bagarre pour la langue. Il suffit de se balader dans Montréal et de voir suspendus tous les 2-3 balcons un drapeau fleur de lysé, ou d'assister pantois à la fête de la St Jean, le 24 juin. On ne songerait pas ici à se traiter négativement de chauvin ou de radical parce qu'on veut se séparer du reste du Canada ! Au contraire, ceux qui n'affichent pas leur fierté d'appartenir à la province française sont des traîtres presque ! Peut-être que les français les plus critiques devraient partir un peu, voir ailleurs, même si c'est pas loin, juste pour relativiser. Plonger dans un autre univers, remettre en question ses certitudes et parfois ses interrogations, ses rejets, sa colère, rien de tel pour aimer un petit peu plus ce qu'on n'a plus, ce qui est loin... ?

Il y en a des bons, et bien sûr, il y en a des mauvais.
Pour les créa, ceux qui veulent s'amuser et créer leur badge, alors il faut aller voir le site que je viens de découvrir.
C'est un concours qui affiche les badges sur son site et exposera en live les gagnants, début 2007.

Ça m'a traversé l'esprit tout à l'heure... Depuis que je suis au Québec, et pour peu qu'on fréquente le milieu universitaire, même de loin, il semble inenvisageable de boire un autre café qu'équitable. En fait, j'avais déjà pris cette habitude depuis quelques années, en France, mais je ne pourrais pas dire précisemment quand le commerce équitable est rentré dans ma vie.
En revanche, je sais si je n'ai pas converti tout le monde dans mon entourage, du moins ai-je fait découvrir le phénomène à certains. En France, il n'y a pas si longtemps, le terme même de "commerce équitable" ne voulait absolument rien dire à certains ! Pas si longtemps, ça remonte à 3 ans, et même à 2 ans. Il y a un décalage étonnant entre ici et la France : on trouve là-bas une gamme de produits très étendue, des fruits au jus en passant par les produits plus classiques comme le riz, le chocolat etc. Et ici, on se bat encore pour essayer d'introduire un riz équitable ! Pourtant, dans le même temps, les québécois pourront évoquer ce qu'est le commerce équitable tandis que les français ne le feront que s'ils ont été soigneusement pré-sélectionnés parmi les connaisseurs ! J'admets, peut-être est-ce maintenant plus répandu, mais tout de même...
Ce qui est amusant, c'est le fait que les universitaires (étudiants) d'ici semblent n'avoir jamais connu autre chose que le café équitable, peut-être sont-ils trop jeunes pour avoir connu autre chose que de l'équitable ?

Au Québec
Pour lire : Acheter, c'est voter, de Laure Waridel
Pour s'informer et s'engager : le site internet d'Equiterre pour savoir, entre autres, où se procurer des produits équitables
Pour faire des cadeaux ou se faire plaisir : 10 000 villages
Pour en manger : le site internet des produits Equita, branche de l'organisme Oxfam.

Et en France
Pour acheter de l'artisanat : Artisans du monde
Pour s'engager : Max Havelaar, pionnier
Pour faire du bénévolat : Paris Equitable, à Paris...
Et pour en manger : les produits Alter Eco

! Ceci n'a rien d'exhaustif !