Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Pin it!

    des gougounes pas nounounes

    Soit, puisque j'ai 2 requêtes pour la chronique chaussures, en voilà une première. Mais avant d'aborder les mauvais traitements que subissent vos chaussures à Montréal, un petit clin d'oeil à celles qu'on voit le plus actuellement. Les pieds se dénudent et lorsqu'ils choisissent de le faire, c'est pour sauter dans les "tongs". Que dis-je ? Pour sauter dans les "gougounes" plutôt. Et oui, pas de "tongs" ici, que des "gougounes", mais si par inadvertance on s'aventure à parler "tongs", on nous regarde comme si on parlait chinois ! Mais n'est-ce pas un peu "nounoune" de dire "gougoune" ? (nounoune, en bon québécois, ça veut dire +/- cruche...) A part des tongs-gougounes donc, que voit-on sur les pieds ? Parfois rien, et quand les yeux remontent, on peut s'apercevoir qu'on fait face à un "granola" . Le granola, au départ, ça désignait celui qui mange que des graines ou des barres de céréales, et, par extension, c'est l'écolo barbu, parfois cheveux type rasta qui refuse le rasoir ou l'épilation... Pour les autres, les pas-granolas, c'est variable, mais on voit beaucoup de sandales sportives, version nord-américaine des birkenstocks, quelques tongs plus sympa, pas mal de baskets, et finalement peu de talon, encore moins de jolis talons... Et pour déborder sur la mode, c'est très très difficile de trouver de belles chaussures abordables et pas ringardes.

  • Pin it!

    l'été, fêter la lenteur...

    medium_Image_1.4.png

    Le monde avec lenteur marche vers la sagesse. Voltaire

    L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'invincible espoir. Jean Jaurès

    C'est l'été ! Et quand en France, on fête la musique, au Québec, on fête la lenteur ! Pas de musique pendant quelques jours, le temps pour les musiciens (des Francofolies) de troquer leurs mélodies francophones contre des airs jazzy (Festival de Jazz de Montréal)...
    Mais aujourd'hui, ça pourrait aussi être la fête de mon blogue... C'est quand même très officiellement (dixit le site internet) "La journée internationale de la lenteur" et le rendez-vous est donné pour une journée calme, rythmée par la zénitude, au Parc Lafontaine. Pas de référence littéraire sur le site, mais un programme plutôt axé sur le corps, avec des arts martiaux, du yoga, du Chi Qong... Mais je n'ai pas trouvé sur le site québécois de référence au dicton qui, si vous ne l'aviez pas compris, inspire mon blogue (le titre que j'ai choisi) : "Chi va piano, va sano".

  • Pin it!

    Sur Montréal

    Juppé rentre en France...et s'explique dans le journal Le Devoir du 20 mai : "Fier d'être français".
    Je viens de découvrir une page de son blogue où il est question de Paris et de Montréal. Il y a quelques semaines, avait lieu sur l'avenue Mont Royal, coeur du plateau, le festival de la poésie, c'est là dit-il, qu'il a découvert le poème de Dominique Noguez : "Si Paris était comme Montréal "

    "Si Paris était comme Montréal, on ferait moins la queue quand on veut un taxi.

    Si Paris était comme Montréal, le XVI° arrondissement parlerait anglais.

    Si Montréal était comme Paris, on pourrait se balader à poil dans la rue en janvier.

    Si Montréal était comme Paris, on dirait "faire du shopping", "aller au parking", "mail" ou "mel", mais aussi "tomber amoureux", "comme des petits pains", "faire un geste" ou "remorquage".

    Si Paris était comme Montréal, on dirait "magasiner", "se parquer", "courriel" mais aussi "tomber en amour" (to fall in love), "comme des petits pains chauds", "poser un geste" ou "touing".

    Si Montréal était comme Paris, on visiterait les égouts en barque.

    Si Paris était comme Montréal, les gens seraint plus cools.

    Si Montréal était comme Paris, le café serait meilleur.

    Si Paris était comme Montréal, la viande serait plus tendre.

    Si Paris était comme Montréal, il y aurait trois grands festivals de cinéma par an".