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Le quotidien, petit et grand - Page 9

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    Genoux en béton ?

    Dimanche soir, 24 heures après mon retour au pays. 12 heures, un peu plus peut-être, avant de démarrer mon nouvel emploi.
    Il fait nuit depuis déjà 2 bonnes heures, il doit être 18h30. Je sors du métro, je m'avance et me fige, fascinée par un chantier qui me semble énorme et qui s'est installé là entre mon départ et mon retour.
    Je m'arrête et contemple, et puis, fais mine de repartir, perds l'équilibre et m'écrase lamentablement, de tout mon poids, sur les genoux, stoppés brutalement dans la chute par une dalle en béton.
    Souffle coupé, j'ai cru que mon coeur n'allait jamais retrouver un rythme normal. J'essaye de maîtriser ma respiration avant de me relever. Personne alentour. Personne pour rire de la chute stupide, mais personne non plus pour aider... Je me sens assommée, me relève finalement et me pose en boitant dans un taxi.
    Comme je tiens debout, a priori pas de casse... mais de vives douleurs. Le lendemain, je fais "sensation" au bureau, à tel point que certains croient que je marche ainsi habituellement !

    Je sais, cette note a bien peu d'intérêt en soi, je voulais provoquer des sourires, mais je ne parviens pas par écrit, à le faire comme j'y parviens à l'oral... Mais surtout, je voulais me souvenir de cet incident, pas grave, mais marquant, la veille au soir du démarrage d'un nouveau travail très important, et peut-être, comprendre comment une telle chose peut arriver ?

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    petit sejour français, après le retour

    Arrivée à Paris, après un vol bruyant sur Air Transat (pas très conseillé) et des hôtesses moins aimables les unes que les autres. Débarquement rue du Luxembourg et tour obligatoire pour découvrir un trésor de petite nièce âgée de trois mois.
    24 heures de répis à peine et après quelques endormissements incontrôlables au milieu du fromage, au moment du café etc. re-décollage pour la Bretagne, Tressaint. Recueillement familial dans des paysages et un calme propices à la méditation, chaleur printanière stupéfiante pour la Canadienne que je suis devenue...
    La route entre Dinan et Paris me semble longue, et stressante. On ne cesse plus de doubler ou de se faire doubler, on roule pas mal, et pourtant, on dirait que ça n'avance jamais assez.

    C'est un sacré contraste avec le Québec !
    Lorsqu'au Québec, on roule à 100 km sur l'autoroute, on a l'impression de foncer. On ne double pas énormément non plus. Il n'y a que 2 files sur l'autoroute québécoise...
    En région parisienne, et en France en général, à 100km, on a l'impression de se traîner comme un escargot. On ne va jamais assez vite, et si on respecte les vitesses en vigueur (parfois 70 ou 90 km) on se prend pour une tortue. Mais voilà, on ne connait pas bien l'emplacement des radars, et pile au moment où l'accélérateur reprend le pouvoir, on aperçoit, mais sans être complètement sûre qu'on n'a pas rêvée, un flash comme si on nous avait pris en photo. M... j'ai oublié de sourire.... Pas de chance, la limite était à 70 km et moi je roulais à 80... Les autres, eux, m'avaient dépassé depuis longtemps (plus près du 120 que du 90 !)

    Retour à Paris, le temps s'accélère et défile, les rendez-vous pour essayer d'apercevoir quelques amis s'enchaînent comme s'il s'agissait d'affaires. Et, le temps de retrouver tous ces amis cède trop vite la place au regret de ne pas pouvoir prolonger les échanges.
    Baptême de la petite dernière, sage dans l'Eglise froide de la Toussaint. Les petits neveux sont d'une sagesse pleine de grâce. Retrouvailles chaleureuses avec les amis et la famille et dégustations de champagnes exquis. Fin de journée, embrassades dans les dragées. Et pour finir doucement, passer au cimetière, vérifier que tout est en ordre et se recueillir un moment dans la pénombre où seule la lune éclaire. Même si la nuit est tombée tôt, il n'est pas encore tard, pas assez pour manquer la séance de cinéma et voir "Prête moi ta main" (voir résumé en date du 1er novembre).

    C'est intense, Paris ne me séduit guère avec le stress ambulant et l'impossibilité d'y circuler calmement en voiture (traffic, pluie, travaux, nouveaux sens interdits en pagaille), bref, la fluidité de Montréal me manque ! Mais Paris est majestueuse et le canal St Martin comme les ponts qui enjambent la Seine ont un charme unique.

    Dommage, c'est déjà le dernier jour. Attraper au vol quelques souvenirs de ce séjour, en plus des cafés, restos et conversations avec les amis et la famille. Un peu d'amertume mais la joie de rentrer pour prendre de nouvelles responsabilités pour une cause qui me tient à coeur, et qui, hélas, nous concerne tous maintenant, le cancer...

    Pour le tout dernier soir, un sujet d'actualité, le BLOGUE ! Conversation qui m'a confrontée à une vraie résistance et à des réfractaires dont je n'ai, finalement, jamais bien pu comprendre les critiques...

    Autres sujets brûlants de ce dîner-souper dans la rue St Georges, l'amitié, ou encore, la lutte pour préserver un environnement vivable pour l'homme est-il choquant alors que des êtres humains meurent chaque jour ?

    Je vous invite à réagir sur ces sujets et j'aimerais publier directement sur le blogue vos commentaires. Les pages suivantes sont donc pour vous !

    Merci.

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    Dernière page chez Greenpeace

    Un dernier coup d'oeil à l'épreuve du magazine sur lequel je bossais comme une folle depuis quelques semaines, j'ouvre le parapluie et saute dans la voiture qui m'attend en bas de l'immeuble. Adios Greenpeace, le site est lancé, la brochure imprimée, l'expo entre de bonnes mains et l'épreuve se dirige vers l'imprimeur... Je peux partir, sereine. Dernière soirée montréalaise, un grand tour chez Toqué ! LE restaurant plein d'étoiles de Montréal. Pour la fin de mon contrat, on s'offre ce magnifique restaurant (plus beau dans l'assiette que par le décor, aux lumières un peu tristes, même si leur style très 60's est sympa). Une cave qu'on doit contourner, comme une oeuvre d'art -seuls les sommeliers y ont accès- et un service sympathique, mais un peu lent... Trois heures à table, à trois, ça fait un peu long, même si nos yeux et nos papilles se dilattent à chaque arrivée de plat.
    Ce sont pratiquement des bouchées, mais elles sont de mieux en mieux. Malheureusement, je ne me souviens pas très bien, si ce n'est que ce menu dégustation est un véritable enchantement, mais décidemment beaucoup trop long.

    Lendemain et surlendemain, Québec city, journées automnales admirables avec la chance de trouver quelques vestiges éclatants de la saison dans les Plaines d'Abraham. Retour à Montréal le dimanche soir, valises à boucler avant décollage lundi, direction Paris.