Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ChiVaPiano - Page 22

  • Pin it!

    Dear Peter Brook

    "Sizwe Banzi est mort" était présenté en première Montréalaise ce soir. Une histoire de la société sud-africaine sous l'apartheid et deux superbes acteurs, mis en scène par le célèbre Peter Brook . Ils incarnent deux personnages qui jouent et se racontent, apostrophent presque la salle et font appel à notre imagination. De l'humour dans la tragédie sociale, des rires qui fusent chez les spectateurs mais un message humaniste qui passe. A voir à tout prix pour se délecter autant de la mise en scène, du décor, des comédiens et du travail de notre imaginaire.

  • Pin it!

    Retour sur impressions - Il y a deux ans...(1)

    27 mai 2005
    Depuis l'arrivée, le paysage a bien changé, après les collines de neige et de verglas, l'herbe s'est mise à pousser très vite, non sans être aidée par quelques incessantes averses, particulièrement le premier week end d'avril et à peu près toute la semaine qui a suivi. Le printemps s'installe doucement mais sous forme de pluie et de grisaille. Quand le soleil sort, il fait tout à coup très chaud, mais il ne parvient pas à rester.

    Pâques 2005
    Le week end passé à Québec pour Paques a été très agréable, entre l'agneau pascal du dimanche soir et la première mondiale du tout dernier spectacle de Robert Lepage que nous avons découvert à notre arrivée le samedi après midi.
    Robert Lepage est un phénomène dont les québécois sont particulièrement fiers : il est à la fois réalisateur, producteur, auteur, metteur en scène et, acteur… Rien de moins ! La pièce qu'il présentait à Québec s'intitule « Le projet Andersen », et raconte simultanément l'histoire d'un directeur artistique québécois venu à Paris pour y diriger un opéra sur l'un des contes d'Andersen, quelques bribes de la vie du célèbre conteur, et enfin, sur un ton plus onirique, le conte de la Dryade.

  • Pin it!

    émotion allemande

    Sensible, beau, tragique, le film de Florian Henckel von Donnersmarck parle avec un brin de romanesque du règne de la Stasi. Au coeur de la trahison, de la délation, une histoire d'intellectuels et d'artistes, mais surtout, un homme, instrument de l'état, qui passe ses journées à retranscrire l'écoute. Peu à peu, l'homme gris, froid, indifférent, devient vivant, s'émeut et finit par protéger ceux-là même qu'il épie pour l'état. C'est finalement lui qui paiera d'avoir trahi le pays. Pas d'héroïsme, le ciel reste gris après la chute du mur, et l'ancien de la Stasi reste à l'ombre. Une immense sensibilité pour un sujet délicat, et aussi une grande pudeur, une palette de nuances, c'est magnifique. La salle était pleine à craquer, chose passablement rare à Montréal, en dehors des festivals !